Du Caburaí au Chuí, de la Ponta do Seixas à la Serra da Contamana: un bref panorama de la recherche en arts au Brésil
« Depuis octobre 2020, je développe le projet Circulação do conhecimento em Artes (Circulation des connaissances en arts) qui a pour mission, entre autres, de mieux connaître l’état de la recherche en art actuellement en cours au Brésil. Mon intervention au séminaire aura donc pour but de partager les points mis en lumière à ce stade du projet, en insistant en particulier sur les aspects décoloniaux dans les processus de recherche ainsi que les défis et les questions urgentes auxquels est confrontée la production académique/artistique dans le contexte politique, économique et culturel actuel du pays. » Carolina Felice Bonfin
Bart Moens, Marte Van Hassel, Nele Wynants, Sabine Lenk: “B-Magic carrousel. Pratiques de la mise en scène à travers la création et la projection des plaques de lanterne magique” (avec séance de projection!)
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5 mars 2021, 09:30
La 5e séance du séminaire du centre de recherche CiAsp aura lieu 9 mars de 17h à 19h par TEAMS (lien ci-dessous). Le séminaire CiAsp est un lieu d’expression et de dialogue théorique et méthodologique destiné aux chercheurs et chercheuses du centre et, le cas échéant, aux étudiant.e.s en Master. Il a pour ambition de créer un espace de dialogue et de débats entre chercheurs et chercheuses de tout niveau (Master, PhD, post-doc, professeur) et est ouvert à toute personne manifestant un intérêt motivé pour le cinéma et le spectacle vivant, dans toutes formes et apparences.
Pour la 5e séance nous accueillerons nos collègues Karolina Svobodova et
Jade Decock.
Karolina Svobodova: Des lieux intermédiaires dans un pays en chantier
La présentation de la recherche « Des lieux
intermédiaires dans un pays en chantier » porte sur l’émergence de
nouveaux lieux de culture en Belgique dans les années 1970-1980. À
l’aide d’archives de ces structures et de l’histoire orale,
il s’agit de montrer que la création de ces lieux intermédiaires
(friches culturelles, tiers-lieux) consistait alors en une réponse
spatiale élaborée dans un contexte urbain, politique, culturel, et
artistique très spécifique qui voyait se rencontrer les intérêts
des artistes, des acteurs de la société civile et des pouvoirs publics.
À travers l’histoire des Halles de Schaerbeek, de la Raffinerie du Plan
K et du Cirque Divers, on observe de manière très concrète comment de
nouveaux acteurs revendiquaient leur place
dans la cité et leur droit à la ville et comment, par l’esthétique, les
choix d’aménagement et les modes de sociabilité suscités, ces lieux
élaboraient un imaginaire urbain, participaient à l’expérience de la
cité et s’inscrivaient dans le monde de l’art.
Jade Decock de Rameyen: Artists’
moving-image: entre cinéma et galerie. Approche d’un champ hétérogène
et étude d’un cas particulier – le long-métrage de fiction d’artiste
Cinéma exposé, cinéma
d’exposition, films d’artistes, vidéo art, installations… Phénomène aux
noms multiples, ce que j’identifierai, dans la lignée d’Erika Balsom,
aux images-mouvements d’artistes, a pris
une place considérable sur la scène culturelle internationale depuis
les années 90. Après avoir ébauché ce que ces deux dernières générations
d’artistes-cinéastes ont en commun, je débrouillerai quelques lignes de
partage au sein de ce corpus protéiforme. Les
frontières entre monde de l’art et industrie du cinéma sont-elles aussi
perméables qu’elles le paraissent ? Outre la vente de vidéos à édition
limitée – laquelle reste minoritaire – quels enjeux économiques pour les
institutions qui les exposent ? Enfin, j’examinerai
un cas particulier : le long-métrage de fiction d’artiste. Que
distinguent des cinéastes telles que Helena Wittmann, Maya Da-Rin,
Saodat Ismailova ou Basma Al-Sharif, d’autres comme Apichatpong
Weerasethakul, Ben Rivers et Albert Serra ?
Laurent Vanclaire: “La représentation de l’acte meurtrier comme vecteur narratif dans le cinéma de genre (krimi,
giallo et slasher)”
Claire Deville: “CHAMANE”
Séance 7 – 11.05 17h-19h30
Session recherche-action et recherche-création, avec:
B. Hermès Roland: “Symboliques féminines et espace urbain: les problématiques de genre dans l’espace public au prisme de l’art” et
Carolina Bonfim: “Théoriser la pratique et la pratique de la théorie: les dynamiques de la recherche-création”
Séance 8 – 08.06 17h-19h
Bart Moens, Marte Van Hassel, Nele Wynants, Sabine Lenk: “B-Magic carrousel. Pratiques de la mise en scène
à travers la création et la projection des plaques de lanterne magique” (avec séance de projection!)
L’Atelier Genre(s) et dramaturgie(s) du Master en Arts du Spectacle vivant/ULB est ravi d’accueillir la traductrice fr culte Michèle Albaret Maatsch à la séance « La Servante écarlate : questions de retraduction, questions de genre(s) dans le cadre de la 6éme Journée de la traduction à la Foire du Livre de Bruxelles. L’occasion de s’interroger et analyser ensemble les perspectives de réflexions politiques stimulantes qu’ouvre, aujourd’hui, la retraduction de l’ouvrage culte La Servante écarlate de Margaret Atwood sur les questions de genre(s).
L’Atelier Genre(s) et dramaturgie(s) est conçu par Sylvia Botella sous la direction de Karel Vanhaesebrouck comme un véritable laboratoire critique (ou cycle) d’idées, de conversations et d’altérité(s) connecté. Il propose aux étudiant.e .s de s’interroger sur ce que font les questions du genre(s) aux dramaturgies. Autrement dit, comment les questions du genre(s) qui sont des questions en pleine mutation permettent-elles de renouveler les enjeux dramaturgiques dans la création ?
Une collaboration Atelier Genre(s) et dramaturgies in Dramaturgies et codes de la représentation / Master en Arts du Spectacle vivant / Université Libre de Bruxelles et La Foire du Livre de Bruxelles.
Atelier Genre(s) et dramaturgie(s) : Le 22 février -14h – 16h – La Servante écarlate : questions de retraduction, questions de genre(s)
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La 7ème réunion de
notre Collectif DramaCité aura lieu le
jeudi 17 décembre de 18h30 à 20h par ZOOM (lien ci-dessous). « DramaCité » c’est un projet réalisé par un groupe
d’étudiants du master en spectacle vivant. Depuis le premier confinement en
mars dernier, nous avons créé un laboratoire de recherche transdisciplinaire
théorique et artistique afin de mettre en commun nos réflexions et
questionnements sur la pratique du spectacle vivant aujourd’hui. Ce laboratoire
a pour but de réunir artistes, chercheurs, responsables d’associations
culturelles, professeurs, et étudiants de toutes filières confondues.
Pour la cette nouvelle séance,
nous accueillerons Tania Alice et Dot Pierson pour une réunion
axée sur le théâtre dans la ville et le théâtre immersif. Ce sera l’occasion
d’essayer de comprendre et d’identifier les différents enjeux du théâtre dit
d’immersion au Brésil mais aussi chez nous en ces temps de crise sanitaire.
La 3e séance du séminaire de notre centre de recherche aura lieu 8 décembre de 17h à 19h par TEAMS (lien ci-dessous). Le séminaire CiAsp est un lieu d’expression et de dialogue théorique et méthodologique destiné aux chercheurs et chercheuses du centre et, le cas échéant, aux étudiant.e.s en Master. Il a pour ambition de créer un espace de dialogue et de débats entre chercheurs et chercheuses de tout niveau (Master, PhD, post-doc, professeur) et est ouvert à toute personne manifestant un intérêt motivé pour le cinéma et le spectacle vivant, dans toutes formes et apparences. Pour la 3e séance nous accueillerons notre nouvelle collègue Marielle Pelissero pour une conférence intitulée “Spectateur réel, spectateur numérique : quelle différence, quels enjeux ?” La hiérarchie traditionnelle des recherches et des créations en arts du spectacle valorise l’œuvre d’art et la scène au détriment de l’activité des spectateurs, souvent limitée à la réception. A partir des années 1960, afin de lutter contre l’autorité de cette structure, artistes et chercheurs ont cherché à réhabiliter l’expérience du public autour d’une perspective centrale : la participation. A partir de la même période, les sociétés occidentales ont été marquées par le développement des technologies de communication, qui articulent leur discours autour du même concept de participation. L’évolution de ces technologies a conduit à l’infiltration d’un nouveau type de socialité et de participation numérique, qui imprègne désormais l’ensemble de notre expérience au quotidien. Nous jonglons entre deux types d’expériences sociales et de participations : « réelles » et « numériques ». Les mesures de distanciation physique imposées par la situation sanitaire de nos sociétés surlignent leurs différences, avec laquelle les chercheurs et praticiens du spectacle vivant ont forte affaire, car elle distingue leur domaine de tous les autres arts. Dans le domaine du spectacle vivant, la socialité et la participation numérique des spectateurs qui filment et partagent leur expérience sur les réseaux sociaux constitue, depuis plusieurs années, un espace au sein duquel ces deux régimes d’expériences – réelle et numérique – se télescopent. Pourtant, cette occupation ne semble pas digne d’attirer l’attention des chercheurs et des artistes, et si on la mentionne, c’est sous la rubrique de la nuisance – la trace d’une mauvaise habitude. Il semble qu’une certaine hiérarchie persiste : toutes les formes de participation ne se valent pas, et le numérique demeure un domaine de second ordre. Lors de cette séance, nous partirons d’un constat de fait : les technologies numériques déterminent une large part de l’expérience quotidienne et le spectacle vivant ne déroge pas à ce phénomène. Il s’agira donc d’étudier ensemble le rapport entre ces deux régimes de participation. Join on your computer or mobile app Click here to join the meeting
We kindly invite you to our first version of the online city festival SHUT ME DOWN LIFT ME UP, a pedagogical research project of ENSAV La Cambre (atelier Espace Urbain), ERG (Atelier Pluri Art, Livestream), RITCS (Drama Departement) and ULB (Master en Arts du Spectacle), generously supported by FONDATION BERNHEIM.
Release Date Saturday 28th November 2020 (yes, this one!)
Today,
more than ever, we need new strategies to restore social cohesion as an
alternative for our capsular society in which
we all seem to have become floating, isolated nomads. We need new
imaginary spaces which can take us beyond the fatality of our everyday
realities, which help us to imagine, to desire and to fight for other
possible worlds. And most of all: we need to re-connect.
During
two weeks, we, students from four different Brussels-based institutions
and training programs – visual artists from ERG
and La Cambre, theatre directors from RITCS, dramaturges from ULB –
intensely worked together. We tested new ways of doing field research in
the city. The confinement of November 2020 obliged us to fundamentally
rethink our research and presentation and rather
than retract, we decided to take up the challenge.
Inspired
by masterclasses led by Samirah Saleh, Myriam Van Imschoot, Joëlle
Sambi and Benjamin Verdonck, we explored new windows
of creativity, new cracks in reality, new possible ways of working with
and in the city and its stories. We experimented with all kinds of
means of expression: video, performance, animation, drawing, mail art,
music, poetry, live-streaming and interventions
of any kind.
SHUT ME DOWN LIFT ME UP is an online city festival in Brussels where we will present the results of this research. It is about
the stories and the people of the city and about the use of artistic strategies to create new inter-human links.
You are most welcome to explore with us! The Live-Stream of SHUT ME DOWN LIFT ME UP will start on Saturday 1pm on
http://shutmedownliftmeup.be
The website will be launched on Saturday morning! See you there!
Emilie
Ade, Audrey Apers, Frederico Araujo Alexandre, Ferenc Balcaen, Pauline
Bernard, Oscar Briou, Febe Coysmann, Julie Daddario,
Tessa Daluwein, Jeanne Delmotte, Eduard DeVos, Louis Ducamp, Evan
Durand, Lucas Engels, Bérénice Gasc, Thelma Gaster, Léa Guillot, Maurane
Hanff, Judith Hesselmann, Ophélie Hilbert, Gökhan Kizilbuga, Ronja
Koch, Virginie Krotoszyner, Marie Lou Laforet, Elvira
Nataloni, Emma Noïtaky, Nele Oeser, Agathe Perrin, Tjardo Planckaert,
Céline Polart, Lucie Pousset, William Scaceriaux, Kénor
Ospina, Simon Torbeyns, Alexia Uzumyemez, Lynn Vandenheede,
Marina Mišović,
Production and coordination: Sarah Caillard
Pedagogical team: Marie Feyereisen (ERG),
Erwan Maheo (La Cambre), Sanja
Mitrović
(RITCS), Cédric Noël (la Cambre), Marielle Pelissero (ULB), Karolina Svobodova
(ULB), Karel Vanhaesebrouck (ULB & RITCS)
ERG TV: Monsieur Pimpant
Website: Mathieu Levet
Special thanks to: Nicole Sounou (ULB) and Erg Matos Team
A pedagogical project of ENSAV La Cambre (atelier Espace urbain), ERG (Atelier Pluri Art, Livestream), RITCS (Drama Department) and ULB (Master en Arts du Spectacle) generously supported by FONDATION BERNHEIM
Frédérique Lecomte, metteure en scène (Théâtre & Réconciliation) et pédagogue dans la filière Arts du Spectacle Vivant réinvente son Grand Sextacle pendant le confinement.
Toutes les vidéos du Grand SeXtacle Confiné sont à découvrir ici
Laurence Van Goethem, intervenante en 2019-2020 dans le Master en Arts du Spectacle Vivant, a traduit :
Aristophane dans les banlieues, Pratiques de la non-école par Marco Martinelli qui vient de paraître aux éditions Actes Sud-Papiers, dans la collection « Apprendre ».
« Les ados ne s’intéressent à rien. Ils sont distraits,
accros aux jeux vidéo et à leurs smartphones. » Bravant cette idée reçue,
Marco Martinelli décide, à partir du début des années 1990, de faire se
rencontrer des adolescents de toutes origines sociales et géographiques autour
de textes classiques ou modernes. Dans ce témoignage bref, aussi bien manifeste
que récit personnel, il relate la genèse et le fonctionnement de sa pédagogie,
la non-école, qui lui a valu une reconnaissance en Italie puis à l’international.
Ici, où transparaissent son amour de la scène et sa passion
de la transmission, Marco Martinelli met en évidence les bienfaits du brassage
culturel et ethnique. Aristophane dans les banlieues montre que ces
jeunes, à défaut de changer le monde, peuvent se sauver eux-mêmes par
l’exercice du théâtre.
L’épreuve publique pour l’obtention du grade académique de Docteur en Arts du spectacle et techniques de diffusion et de communication Mohammadamin ZAMANI aura lieu le Vendredi 16 octobre 2020 de 10h00 à 12h00
Monsieur Mohammadamin ZAMANI présentera et défendra publiquement une dissertation originale intitulée : « Théâtre, ville et pouvoir : pour une étude de la spatialité urbaine du théâtre à Téhéran (2009-2019) »
Annonce de la soutenance avec toutes les informations pratiques ici
Le 13 octobre prochain aura lieu notre première séance du séminaire CiASp : 13.10 17h-19h Amin Zamani (ULB CiASp) “Le théâtre à Téhéran et la question de la spatialité urbaine” Le séminaire CiAsp est un lieu d’expression et de dialogue théorique et méthodologique destiné aux chercheurs et chercheuses du centre et, le cas échéant, aux étudiant.e.s en Master. Il a pour ambition de créer un espace de dialogue et de débats entre chercheurs et chercheuses de tout niveau (Master, PhD, post-doc, professeur) et est ouvert à toute personne manifestant un intérêt motivé pour le cinéma et le spectacle vivant, dans toutes formes et apparences. Le séminaire aura lieu à la salle de réception à la Maison des Arts, Avenue Jeanne 56 (sous réserve d’éventuelles modifications du contexte sanitaire). Il est également possible de suivre le séminaire à distance (Microsoft Teams). En raison des mesures sanitaires dues à la pandémie de Covid-19, les consignes de distanciation physique devront être respectées. Le nombre de places étant dès lors limité, l’accès aux séminaire ne sera autorisé que sur réservation confirmée auprès de Valérie Carlier (valerie.carlier@ulb.be), au plus tard 2 jours avant la séance en question. Si le contexte sanitaire nous interdisait de se réunir en présentiel, nous passerions intégralement à Teams.
Durant la dernière décennie
(2009-2019), la scène théâtrale à la capitale iranienne a connu
d’importantes transformations. L’éclosion de nouveaux espaces de
représentation à travers la ville se conjugue
avec l’apparition de nouvelles formes d’investissement et
d’appropriation d’espaces urbains par des artistes et spectateurs. Dans
le contexte socio-politique tendu d’une époque marquée par le mouvement
de contestation de masse en 2009 et ses conséquences,
ces changements ont redéfini ce que l’on peut appeler, en référence à
la notion développée par Michel Lussault (Lussault, 2007), la spatialité urbaine du
théâtre à Téhéran. L’espace théâtral étant jusqu’alors cloisonné et
tenu à l’écart des mutations sociales et urbaines, devient tout à coup
l’un des principaux champs de luttes, de négociations et d’interventions
de différents forces et agents politiques, financiers
et sociaux. Ainsi, sous un pouvoir autoritaire et idéologique qui ne
cesse pas de déployer tous ses moyens de répression afin d’uniformiser
la ville et son espace et d’éliminer toute forme de différence et
d’altérité, l’espace théâtral fonctionne comme une
brèche, une fracture dans l’ordre dominant. Il rend alors possible
l’émergence de nouvelles formes d’agency développées
par des citoyens, soit artistes et spectateurs. Pour ce faire, ces
derniers ont
comme principal moyen l’espace théâtral dans toutes ses dimensions tant
architecturales et urbaines que sociales, symboliques et discursives.